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F​é​lix Dyotte

by FÉLIX DYOTTE

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Même si souvent la pop/chanson française m'apparaît trop mièvre, plusieurs Titres m'ont séduit ici. Des harmonies s'élèvent dans des tourbillons d'émerveillement et de fabuleux lesquelles, avec des textes étoffés, m'amène à un niveau élevé de sublimité. (par ex. "Avalanches", "Ma vie au lit"). Je souligne le traitement poético-musical original des circonstances et deuils liés à une séparation amoureuse dans "Feu nous deux","Égarés", "J'ai craché mon coeur ce soir","Tes souvenirs" et "Calme toi". Favorite track: avalanches.
Georgina
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Georgina A lovely and feel good album. I've enjoyed all the tracks. The artwork and typography in the CD/package designs are beautifully done. Bravo! Favorite track: petite esthète.
Andrea Petrovic
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Andrea Petrovic It's in the voice.Songs are soothing but catchy. Favorite track: ma vie au lit.
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  • Zine de 44 pages incluant paroles, illustrations exclusives et anecdotes.
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1.
quand le feu ne brille pas qu’entre nous deux s’acharnent des vœux que personne n’incarne vois-tu ces choix qui nous narguent et nous charment déjà une gâchette au doigt? quand le feu ne brille pas que fais-tu donc? as-tu idée des interrogations que ça suscite en moi? que fais-tu quand je n'appelle pas? ton numéro de téléphone ne le donnes-tu à personne? à l’heure des combats lorsque chacun se targue de soi d’étouffements infâmes iras-tu au pas? baisseras-tu les armes devant notre marée de larmes? si tu t’en vas te feras-tu manquer? me feras-tu rêver de toi? je ne sais pourquoi l’avenir me menace devant ton numéro de téléphone les craintes folles s’époumonent ton numéro de téléphone j’aimerais que tu me le donnes
2.
pourquoi suis-je allé vers la plus folle? j’y pense, autour de moi tout devient flou j’aurais pu sauver la plus belle des bras trop serrés d'un amant jaloux pourquoi suis-je allé vers le plus fou? saccagé tous mes autres rendez-vous pour celui qui ne se pointerait jamais à l'heure, à qui je pardonnerais tout je ne le connais pas ce petit bout de moi, celui qui flanche ce morceau de moi qui provoque déjà des avalanches pourquoi t'ai-je aimé sans retenue? j’ai mis mon coeur en petite tenue un jour, il ne portait plus rien toute protection avait disparu pourquoi t'ai-je aimé sans rien compter mes vieux principes si vite oubliés? je me voyais longtemps rester seul m’épargner quelques coups de trop dans la gueule je ne le connais pas ce petit bout de moi, celui qui flanche ce morceau de moi qui provoque déjà des avalanches pourquoi je ne la reconnais plus? pourquoi je ne le reconnais plus? cette étrangère qui m'avait tant plu cet inconnu qui maintenant me rappelle une ballade, une vague étincelle je ne le connais pas, ce bout qui flanche qui provoque déjà des avalanches je ne le connais pas ce petit bout de moi, celui qui flanche ce morceau de moi qui provoque déjà des avalanches je ne le connais pas
3.
tu connais cet instant où les refuges se font rares on bombarde ta route, on t'arrache le temps on a subtilisé tous les brouillons de tes histoires quand il n’y a jamais eu que le bout d’un crayon les gens sont décevants les gens sont décevants tu répétais souvent: « les gens sont décevants » l’univers joue une pièce à l'unisson ça sonne faux et mou, ce n'est pas ta chanson et des bombes font écho jusqu’au fond de tes nacelles mais tu ne quitteras jamais cet endroit tu ne le quitteras pas les gens sont décevants les gens sont décevants tu répétais souvent: « les gens sont décevants » ne rejoins pas leurs rangs
4.
hologramme 04:22
comme un hologramme, une vidéo un idéal qui serait tombé de haut j’imagine que je m’imagine des choses comme une transe où tout se métamorphose l’impossible drame arrivera éclipsera toute autre alternative j’imagine que je m’imagine le pire que tout s’arrête et qu’il n’y ait rien à dire que la ville en silence noie nos rêves et t’emmène loin de moi une sève de chagrin coule dans nos mains une image, un reflet, un mirage, un dessin valétudinaire et sans repos en plein hiver, on m’a dit: « sauve ta peau ! » j’imagine que je m’imagine des choses rien ne me tente de ce que l’on propose oui, j’imagine que je m’imagine des choses comme une transe où tout se métamorphose et la ville en silence noie nos rêves et t’emmène loin de moi
5.
je me réserve du temps sur des dunes de néant sous un astre torride suis-je le seul survivant d’aussi vieux sentiments éclos de chrysalides? je t’ai entendue crier à travers des nuées un brouillard de panique les yeux dilatés de vin je me refais les mains dans une ère mécanique je ne veux plus rentrer chez moi y a la nuit qui aboie des voleurs qui se piquent j’ai tenté de te répondre mais la forme d’onde était sombre et cryptique redescendre de feu nous deux ne plus s’attendre à rien de mieux rien ne m’arrive souvent je traverse le temps d’un pied anecdotique tout ce à quoi je m’accroche finit dans une cloche où plus rien ne respire nos émissions, sans réponses seront bientôt lasses et hélas, je devrai redescendre de feu nous deux ne plus m’attendre à rien de mieux et les cendres de notre feu se rallumeront, qui sait, dans d’autres cieux redescendre de feu nous deux ne plus s’attendre à rien de mieux oui, les cendres de notre feu se rallumeront peut-être dans d’autres cieux
6.
je n’ai jamais vraiment le coeur à la fête tout est bien pénible dans mes petits yeux le monde m’étouffe et nourrit mon air bête d’étranges idées, de voeux licencieux fais pas attention, je regarde dans le vide entre deux colonnes, une toile d’araignée qui réconforte mes sensations acides et héberge celle que j’entends murmurer calme-toi, mon bel ami tu n’as rien à faire ici et le soleil fait son chemin pendant que je me cache sous des glaciers et la route s’arrête là où l’on se sent incapable d’oublier moi je vais rester à souffler sur tes cheveux que le vent se rappelle de feu nous deux j’aimerais inonder notre récit vénéneux d’images de toi qui font mouiller les yeux calme-toi mon bel ami tu n’as rien à faire ici quand ton coeur traîne ailleurs n’écoute pas ceux qui te demandent d’oublier tout ce qui te tourmente ça ne sert à rien calme-toi, ne t’en fais pas calme-toi, n’écoute pas ce qu’on te demande des chemins vacants se dessinent sur toi je les emprunterai encore une fois quelques mois de malheur pour une heure de joie je ferai le détour encore une fois
7.
divise mon jour en deux étire mes matins bleus fais de moi une idée vague ne me traîne pas là-bas laisse-moi dans mon pijama berce-moi jusqu’à dimanche oh! engourdis-moi encore oh! ne me réveille pas, je dors le tourbillon attend dehors que je quitte le château fort j’ai un peu peur de tout, de rien ici, la douleur s’élargit mais s’assagit, se tranquilise le sommeil berce mon chagrin je veux passer ma vie au lit le bel arbre, par la fenêtre abrite bien quelques bêtes que l’on voit un jour sur trente-trois choisis mieux tes batailles si devant la vie je baille rien ne sert que tu pestes, que tu railles oh! engourdis-moi encore oh! ne me réveille pas, je dors le tourbillon attend encore que je mette le nez dehors j’ai peur de tout, j’ai peur de rien ici, la douleur s’élargit mais elle s’apaise, s’adoucit et comme je ne suis pas guéri je veux passer ma vie au lit
8.
petit regret 02:55
je te couvrirais de baisers et de noms de lunes je transformerais en statues les filles qui m’allument mais ce n’est pas si grave, si ça donne rien je m’égarerai par d’autres chemins mais les chemins tardent à apparaître sous mes pieds alors je chancelle et je retombe à tes côtés je vivrais dans un bain, faites que le monde entier s’éteigne j’attendrai toujours que notre vile tache déteigne ce petit regret que l’on traîne attaché à nous par une chaîne je te couvrirais de baisers et de noms de lunes je désamorcerais les grenades de nos rancunes mais je n’ai plus le cran, je n’ai plus le coeur je suis fatigué de craindre ta peur et ce déchet amer qui traîne entre nous deux et envoie dans les airs notre bel hélium amoureux je voudrais qu’il s’envole, notre ballon magique j’y embarquerai mon amour famélique et ce petit regret que je traîne attaché à moi par une chaîne ce petit regret, attaché à moi
9.
rien dans la vie que ces espoirs fiévreux, sanguinolents rien ne te restera de moi oui, pour nous deux, j'avais prévu un été sanglant orné d'épines, d’aléas la ville, depuis ton départ, a compté ses heures de gloire moi, je m'abîme à t'imaginer, j’hallucine dans le noir mais si tes souvenirs sont des royaumes laissés sans roi non, ne te souviens pas de moi les longs détours que l'on prenait pour aller chez toi ont rétréci pas à pas jusqu'au beau jour où, traînant du point B au point A tu m'as dit: « rentre chez toi » la ville s'endimanche d'une tempête blanche et dans l'hiver confondant, maladroit toi, toute frileuse, tu penses à moi mais si tes souvenirs ne sont que les voeux d'une autre foi non, ne te souviens pas de moi sous l'étreinte de la ville, tu te recroquevilles et pendant que je sillonne le vent tu t'abrites dans ta cachette d'enfant mais si l'avenir te fait voyager les bras en croix non, ne te souviens pas, oublie-moi non, ne te souviens pas de moi
10.
sous un toit ténébreux, dans cet air vicieux on a fait connaissance dans un lit de malchance des cendres sur les draps, des fantômes dans nos bras oui, tout était écrit pour que l’on n’y croie pas la lourde citadelle, polis-la, rends-la plus belle c’est toi qui les rends belles, stoïque sentinelle qui guette nos écarts, nos pensées graves et noires c’est toi qui la rends belle, la bassesse cruelle quand je te dis tout bas: « non, ne t’arrête pas oui, prends-moi sans nuance et ne t’habitue pas à mon absence » bébé, hiberne dans mes bras ne prends pas froid c’est toi qui les rends belles, les voix qui nous appellent au fond des bois rien n’a marché ici, nous étions faits d’avance le train que l’on a pris n’allait dans aucun sens c’est dans cette autre vie qu’on se laisse dire « je t’aime» dans une langue étrangère, pour que personne ne comprenne c’est dans cette vie-là que la menace est morte au combat hiberneras-tu dans mes bras? prendras-tu froid? on va devoir fuir dans les bois car la tempête est sous nos toits oui, la tempête est sous nos toits
11.
il ne neigeait pas il ne neigeait pas le jour où tu m’as emmené coucher chez toi mais ce frisson-là me connaissait déjà il m’a donné aussitôt froid, éléana éléana, tu m’as donné aussitôt froid il ne pleuvait pas il ne pleuvait pas dans nos esprits ni sur nos corps il ne pleuvait pas mais ton cinéma imposait ce décor et il a plu sous nos yeux noirs, éléonore non, ne me dis pas ce qui t’abat comme ça je ne coulerai plus jamais si bas non, ne me raconte pas, censure-toi je ne coulerai plus jamais si bas il brillait fort, ce soleil-là sur ta nuque cuisante sur la peau tendue de tes bras mais ce frisson-là nous connaissait déjà ce frisson-là ne nous quitterait pas oh! léana! oh! léana!
12.
égarés 03:07
nous nous sommes égarés, restons-en là la nuit occulte les couleurs, mais l’aube voit une chambre sinistre, sans éclat nous nous sommes égarés l’un dans l'autre dans un dialogue bourré de fautes et si on s'était dit d'autres conneries? serait-ce différent? Serait-ce pareil? la question me chavire dans mon sommeil on a fait des zigzags inutiles pour arriver à la conclusion débile qu'il faudrait se refaire séparément qu'on effacerait les traces qu'on a laissées dans un déluge sans pitié mais si on s'était dit d'autres conneries? on serait peut-être à des milles, des galaxies de ce trou noir, celui qui nous a pris un vendredi d’automne quand on s’est dit qu’on s’était tout dit
13.
oui j'ai craché mon coeur ce soir, j’ai vraiment tout donné et ça me fait tout drôle de voir l’histoire se terminer le soleil se lève en pleurant et les lampes s'éteignent les autos partent en rugissant sur l'asphalte qui saigne oui, j'ai craché mon coeur ce soir. oui, j'ai vraiment tout donné rideaux tirés, c'est l'heure de voir l’histoire se terminer c’est pas plaisant du premier coup, ça laisse un goût amer un jour, ce sera notre tour à nous de mordre la poussière un chat tourne dans la ruelle. où s'en va-t-il comme ça? il parade comme une sentinelle, puis il revient vers moi je lui chante cette chanson-là, le deuil des petits riens on ne sait jamais où l'on va ni si l'on en revient tu es partie sans crier gare vers ton eldorado tes bagages laissés à la gare m’ont fait froid dans le dos tu es partie sans crier gare, maintenant rien ne t'arrête il pleuvait sous ton parapluie, ça inondait ta tête les poèmes, les instants volatiles qui font trembler les feuilles s’envolent et font des tourbillons au-dessus de nos têtes les petites morts, au coin des rues, qui abritent des bêtes rumineront bientôt dans ta vie l’idée d'une grande fête oui, j'ai craché mon coeur ce soir, j’ai vraiment tout donné l’idée que ce moment de gloire me soit rapatrié est en soi comme une petite mort pour mon âme égarée ce soir, moi, je dors comme un loir sur cet air à rêver

credits

released May 4, 2015

paroles et musique : félix dyotte
réalisation et arrangements : félix dyotte
prise de son : francis beaulieu
direction et co-arrangement des cordes : philippe brault
mixage : pascal shefteshy au studio pm
mastering : marc thériault chez le lab mastering
graphisme : jeanne joly
dessins : jeanne joly & félix dyotte
photographie : jeanne joly & félix dyotte
calligrammes : félix dyotte
mathématiques : guillaume roy-fortin

félix dyotte : voix, guitare, basse, synthétiseurs, piano
francis mineau : batterie et percussions
mélanie bélair : violon 1
madeleine messier : violon 2
ligia paquin : alto
sheila hannigan : violoncelle
philippe brault : contrebasse
gaëlle janvier : flûte
amélie mandeville : voix sur «ma vie au lit», «tes souvenirs», «égarés» et «j’ai craché mon coeur ce soir», synthétiseur sur «petit regret»
aseman sabet : voix sur «avalanches»
kandle osborne : voix sur «petit regret»
denis faucher : piano sur «feu nous deux»

enregistré à montréal au studio 7032, au studio breakglass,
au studio victor et chez félix dyotte.

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FÉLIX DYOTTE Montreal, Québec

Avec son premier album homonyme paru en mai 2015, Félix Dyotte a su honorer avec noblesse la tradition française dans ses expressions les plus jubilatoires en leur juxtaposant une modernité arrogante et poétique empruntée à la brit-pop. Son troisième album «Airs païens» un troisième album paru le 12 mars 2021. ... more

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